Conférencière/Conférencier
Charbonneau, Lucie
Bachelière en enseignement au primaire, elle décide de poursuivre ses réflexions sur la profession enseignante. S’intéressant d’abord à l’éthique professionnelle des enseignants, elle se penche ensuite sur la masculinité en
enseignement primaire pour compléter son mémoire de maîtrise dont le dépôt est prévu au printemps 2009.
Description
L’enseignement est vu comme un métier féminin. Au Québec, on compte 6 % d’hommes titulaires de classe au niveau primaire (MELS 2006). Cette réalité est récurrente depuis les années 60 (Lessard et al., 1994). Plusieurs pays occidentaux font également face à des écarts importants entre les sexes dans les écoles élémentaires (UNESCO, 2008). Cette féminisation de l’enseignement est également remise en question par rapport au haut taux de décrochage des garçons québécois.
Dans ce monde féminin, quelle vision de la masculinité ont les enseignants et enseignantes ? Quelle est l’influence de la masculinité sur les différentes composantes de la profession enseignante au primaire ? Afin de répondre à ces questions, 10 enseignants et 10 enseignantes québécois au primaire ont été interrogés sur leur pratique, leurs relations de travail et leur expérience, ce qui permettra de développer les thèmes suivants : l’influence de la masculinité sur la motivation à enseigner, la pédagogie, la gestion de classe, la relation avec les différents intervenants du monde scolaire et le rôle de modèle. De plus, il sera possible de soulever les facteurs influençant la participation des hommes en enseignement primaire. Enfin, certaines pistes d’actions seront proposées afin de poursuivre les réflexions sur la place de la masculinité à l’école élémentaire. Ces réflexions sont primordiales, car selon les statistiques des universités québécoises, la féminisation en enseignement augmentera dans les prochaines
années.